Dans de nombreuses villes de France, les emplacements de stationnement se font de plus en plus rares.
Le 20H de TF1 s’est rendu à Grenoble, où la situation exaspère de nombreux habitants.
À Grenoble, le stationnement fait l’objet de toute l’attention des habitants et se garer relève du défi. Le 20H de TF1 a fait le test en sillonnant les rues en quête du moindre emplacement. Malgré nos efforts, il est impossible de se garer. Les Grenoblois sont confrontés à ce casse-tête tous les jours. « Le temps de chercher la place, de se garer, ça peut vite rajouter beaucoup de temps de trajet », confirme un homme dans le reportage visible en tête de cet article. « Le stationnement à Grenoble, c’est de plus en plus compliqué. En plus, il y a des places de parking qui disparaissent sans arrêt », abonde une femme, quand une autre dénonce une situation « catastrophique ».
Entre 2022 et 2023, deux fois plus d’horodateurs ont été vendus dans toute la France
La ville de Grenoble a revu toute sa stratégie : plus de 1000 places en voirie ont été supprimées en moins de dix ans au profit de pistes cyclables, d’espaces verts ou encore de rues piétonnes. En parallèle, de nouveaux parkings gratuits fleurissent un peu partout en périphérie. Pas moins de huit chantiers sont en projet pour cette année. « On a besoin que ces parkings relais soient situés en amont : pas au milieu de la ville mais à l’entrée du territoire, pour diminuer les bouchons, qui sont une perte de temps », détaille Sylvain Laval, vice-président de Grenoble Métropole, chargé de l’espace public
En attendant, les commerçants sont inquiets, car la mairie pourrait supprimer plus d’une centaine de places de stationnement, assure un maitre fromager. « Si on ne peut plus vivre en ville, si on est étouffés, on va partir », assure-t-il. Une opticienne, elle, assure que les clients sont toujours moins nombreux dans le centre-ville.
Grenoble n’est pas la seule métropole concernée. Dans une large partie de la France, de plus en plus de communes repensent leur politique de stationnement. Avec en ligne de mire un but bien précis, selon Emmanuel Perrin, chef de projets stratégie mobilité au Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, la mobilité et l’aménagement) : « mieux partager l’espace pour proposer des espaces qui soient plus agréables et plus adaptés aux nouveaux enjeux d’aujourd’hui », explique l’expert.
La stratégie est différente à Dinan (Côtes-d’Armor). En plein cœur de ville, commerçants et habitants disposent d’un abonnement au prix attractif pour une place assurée à l’année. « Ça ne me revient qu’à 18 euros par mois », affirme une automobiliste.
Hors de question pour la Ville de supprimer des emplacements, mais certains parkings sont, en revanche, devenus payants. La municipalité souhaite ainsi « lutter contre les voitures ventouses qui peuvent rester plusieurs jours, voire plusieurs semaines sur les mêmes stationnements », détaille Charles Houzé, conseillé municipal délégué aux Mobilités.
Il s’agit d’un moyen pour la municipalité de financer d’autres parkings. D’ici la fin de l’année 2024, le chantier qui est en cours devrait offrir 50 emplacements supplémentaires.
Comme Dinan, de plus en plus de mairie tentent de trouver la meilleure équation pour stationner en ville. Entre 2022 et 2023, deux fois plus d’horodateurs ont été vendus dans toute la France.
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