Publié le 6 déc. 2023 à 12:47Mis à jour le 6 déc. 2023 à 18:14
En pleine crise du logement, l’étude publiée par l’Agence parisienne d’urbanisme (Apur), appuie sans doute là où ça fait mal. Pas moins de 262.000 logements, soit 19 % du parc immobilier de la capitale, sont vacants, utilisés occasionnellement ou comme résidence secondaire.
Et la réalité est peut-être plus marquée encore puisque l’Apur s’est appuyée sur des chiffres du recensement de 2020. Et que depuis, avec l’utilisation des plateformes du type Airbnb, le nombre des logements utilisés de manière occasionnelle a sans doute encore progressé.
Un nombre croissant de résidences secondaires
Au total, selon cette étude , sur laquelle se base la mairie pour demander une évolution législative, 262.000 logements du parc immobilier parisien étaient donc inoccupés en 2020 (dernière année pour laquelle l’Apur a trouvé des données fiables). Un nombre en hausse par rapport à 2011, année au cours de laquelle la capitale comptait 191.000 logements inoccupés (14 % du parc immobilier).
De quoi parle-t-on ? Essentiellement de deux types d’habitation. D’une part les logements vacants totalement vides et qui étaient, selon les données disponibles, 128.000 en 2020. D’autre part les résidences secondaires et occasionnelles qui étaient un peu plus nombreuses, puisque leur nombre avoisinait les 134.000.
Une distinction qui a son importance. Car si la part des logements vacants a finalement peu évolué au fil des ans et a même eu tendance à se réduire, la hausse du parc partiellement inoccupé a progressé du fait de la montée en puissance des résidences secondaires et occasionnelles : leur taux a été multiplié par plus de deux depuis 1990 (il était alors de 4,2 %) et par plus de quatre depuis 1968.
Sans oublier, soulignent les auteurs, que la hausse du nombre de logements inoccupés depuis 2011 est en grande partie liée « à la progression de la location meublée de courte durée » qui a été favorisée par le développement des plateformes du type Airbnb. Ce type de logement « est devenu une forme d’hébergement touristique importante » souligne encore l’Apur qui rappelle notamment qu’entre 80.000 et 90.000 logements sont utilisés à Paris pour de la location meublée touristique.
Des arrondissements plus concernés que d’autres
Autre enseignement de cette étude, la hausse des logements vacants ne concerne ni tous les types d’habitation ni tous les arrondissements parisiens. Ce sont en effet plutôt, des petits logements d’une ou deux pièces qui sont anciens (construits avant 1919). Ils sont plus nombreux dans le centre de Paris et notamment dans les VIe, VIIe et VIIe arrondissements où plus de 30 % des logements sont inoccupés.
Au final, Paris s’avère être la deuxième ville française où se trouve la plus grosse part de logements inoccupés, selon l’Apur. Largement devancée par Nice (28 %), la capitale est suivie de près par Grenoble (17 %) et Nancy (16 %).
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