Dans une ville où le marché de l’immobilier est saturé, cette donnée statistique risque de faire grincer des dents.
Une étude de l’Apur (Atelier parisien d’urbanisme) publiée en décembre 2023 révèle que 17% des logements sont inoccupés à Grenoble.
Un chiffre qui place la capitale des Alpes sur la troisième marche du podium des villes comptant le plus de logements inoccupés, derrière Paris et Nice.
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« Avoir des logements vides, c’est inacceptable »
Sollicité par actu Grenoble, Eric Piolle explique que ces chiffres ne sont pas les mêmes que ceux obtenus par ses services, légèrement inférieurs. Pour autant, la maire de Grenoble considère qu’avoir des logements vides, « c’est inacceptable ».
Qu’est ce qu’un logement inoccupé ?
Un logement inoccupé est un bien qui n’est pas utilisé comme la résidence principale d’un ménage. Cela comprend, les logements vacants, les résidences secondaires et les logements occasionnels.
« C’est un sujet très important, d’autant plus lorsque l’on sait que 250 enfants sont à la rue à Grenoble. On ne peut pas voir le logement comme un actif financier », explique le maire écologiste de la capitale des Alpes.
Quels moyens d’agir pour la mairie ?
Hormis les places d’hébergement d’urgence réclamées par Eric Piolle et d’autres maires français comme Grégory Doucet, maire de Lyon ou Nathalie Appéré, maire de Rennes, l’élu souhaite davantage de moyens.
« On travaille sur la réquisition des logements. Concrètement, nous allons engager le dialogue avec les propriétaires de logements inoccupés, si ça se passe mal, la mairie pourrait réquisitionner », détaille l’édile.
Pour l’heure, l’arsenal législatif des mairies n’est pas suffisant et ce type d’actions serait voué à l’échec. C’est dans cette optique que Ian Brossat, sénateur PCF, a déposé une proposition de loi qui permettrait de faciliter la réquisition des logements vides.
Préemption, hausse de la taxe d’habitation… d’autres solutions ?
La taxe d’habitation sur les résidences secondaires est d’environ 35%. Une somme à laquelle il faut ajouter la décision du conseil municipal de Grenoble du 27 septembre 2021 qui a voté un taux de majoration à 60% pour les logements vacants.
Interrogé sur la possibilité d’augmenter cette majoration, Eric Piolle juge qu’elle « ne serait pas utile ».
En ce qui concerne l’élargissement du droit de préemption des logements inoccupés, même son de cloche du côté du maire de Grenoble : « Le pouvoir municipal actuel est suffisant lorsque l’on souhaite construire les logements sociaux. Ce n’est pas notre priorité. »
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