La métropole de Grenoble a lancé ce mardi 17 septembre, en présence des entreprises concernées, le chantier de reconstruction de son siège historique de la rue Malakoff. L’immeuble bâtit dans les années 1970 a d’abord été choisi pour être le siège du SIEPARG (Syndicat d’études, d’aménagement et de programmation de l’agglomération), avant d’être celui de la communauté de communes, puis d’une communauté d’agglomération devenue, en 2015, une métropole de 49 communes.
Entre-temps la collectivité a petit à petit grignoté tous les étages d’un bâtiment devenu non seulement trop petit mais aussi obsolète. « Le bâtiment d’Alexandre Courtois, c’est un bâtiment livré en 1978, donc il a les pathologies de son époque, explique Mathias Bernhardt du cabinet d’architecture Baumschlager-Eberle, à savoir de l’amiante, des façades très, déperditives certaines zones à renforcer structurellement mais en soi, ça reste une belle architecture, bien pensée, fonctionnaliste, qu’il vaut la peine de conserver« . C’est le choix qui a été fait par la métropole de Grenoble : celui d’une reconstruction plutôt que d’un nouveau bâtiment
Un projet à 108 millions d’euros
Un choix tout aussi politique que financier selon le président de Grenoble Alpes Métropole Christophe Ferrari. Non seulement il est écologiquement plus responsable de « reconstruire la ville sur la ville » mais un nouveau bâtiment – à condition d’ailleurs de trouver du foncier et à quel prix – aurait coûté au moins aussi cher. Un investissement de cent huit millions d’euros qui est tout de même une somme conséquente. « Bien sûr, explique Christophe Ferrari, mais je n’avais pas très envie comme symbole, de dire écoutez, moi j’ai un bâtiment, je ne sais pas ce qu’il va devenir et en fait, je m’en fous […] Non, cette friche c’est la notre et on l’assume ». Quant au coût : les qualités énergétiques du nouveau bâtiment promettent « deux millions d’euros » d’économie par an et la métropole va passer de huit à un seul bâtiment. Les autres seront vendus ou les contrats de location rompus, ce qui représente autant d’économie.
Un bâtiment qui va passer à une très haute qualité environnementale
Le futur siège, pour lequel il faut néanmoins construire trois extensions au bâtiment actuel, présentera selon les plans des critères de haute qualité environnementale parmi les plus exigeants, « labellisé PassivHaus » (un label allemand) avec « six fois moins d’émissions de gaz à effet de serre, soit 75% de gain énergétique » par rapport à l’ancien. Aujourd’hui le bâtiment a été entière « désossé », et désamianté, avant la phase de reconstruction. Sa livraison est prévue pour fin 2027. D’ici là la métropole de Grenoble continu d’occuper l’ancien bâtiment de la CCI de Grenoble, place André-Malraux.
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