Six maires de villes françaises, dont Eric Piolle (EELV) à Grenoble, ont annoncé, ce lundi 9 octobre, intenter des recours contre l’Etat afin de réformer le système national d’hébergement d’urgence et d’obtenir une indemnisation des frais avancés par les collectivités.
Les maires de six villes françaises, dont Grenoble, ont annoncé ce lundi 9 octobre intenter des recours appelant l’Etat à réformer le système national d’hébergement d’urgence qu’ils jugent « défaillant ».
« Dès demain, 10 octobre, journée internationale de la lutte contre le sans-abrisme, Strasbourg, Rennes, Bordeaux, Paris, Grenoble et Lyon seront les premières villes à déposer des recours pour que l’Etat assume enfin ses obligations en matière de prise en charge des personnes contraintes de dormir à la rue », annoncent les élus dans une tribune publiée dans le quotidien Libération.
Confrontés à un nombre de personnes à la rue qui « explose », les signataires affirment réagir en ouvrant des gymnases, des écoles ou des centres d’accueil tout en soulignant que leurs « actions ne peuvent se substituer ni pallier un système national défaillant, irrespectueux des droits humains fondamentaux ». Ils souhaitent « trouver des solutions opérationnelles, efficaces, pérennes » et appellent l’Etat à « refonder le système d’hébergement d’urgence, avec les collectivités et les associations ».
À Grenoble, les personnes domiciliées au Centre communal d’action sociale (CCAS) et vivant chez un tiers, en squat, en bidonville, à la rue ou en abri de fortune ont vu leur nombre augmenter. La municipalité en recense 2 900, dont 240 enfants, fin 2023.
« Toutes ces personnes pourraient prétendre avoir accès à un hébergement, car il s’agit d’un droit fondamental », indique-t-elle dans un communiqué. « L’hébergement est un droit fondamental qui doit être mis en œuvre et financé par l’Etat. Parce que c’est la loi », ajoute le maire Eric Piolle (EELV).
Avec ce recours, la Ville de Grenoble et les autres municipalités demandent à l’Etat « d’assumer ses obligations et de rembourser une partie de la facture ». Elles souhaitent ainsi obtenir un « remboursement symbolique » des frais avancées par les collectivités.
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