Juillet 2015 : Toulouse : Météo France organise une conférence sur les changements climatiques dont l’effet fournaise. Des chercheurs de 60 pays sont réunis pour échanger les informations du terrain. Tout est annoncé dont le risque des “quartiers fours” où le béton et le bitume qui stockent la chaleur le jour vont les rendre invivables la nuit. Dans la foulée, un ouvrage “la France en 72 cartes” publie les chiffres clefs. Que s’est-il passé depuis pour l’essentiel ? Rien. L’urbanisme densifié continue son chemin. Des équipements publics indispensables n’ont pas été adaptés à ces nouvelles contraintes.
Météo France avait donné un repère simple : la nature est le meilleur bouclier contre la chaleur invivable. Il faut des arbres, de l’herbe et de l’aération naturelle. Il était même donné l’exemple où au Canada des services de l’urbanisme conditionnent des permis de construire à la production d’une carte des vents pour bien vérifier que l’environnement naturel dont l’aération pourra fonctionner.
Dans l’agglomération grenobloise comme lyonnaise, les décisions d’urbanisme sont celles des maires. A ce jour, à de très rares exceptions près, aucune conséquence pratique n’a été tirée de toutes les alertes sur les “quartiers fournaises”.
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