Vouée il y a quelques années encore à une démolition-reconstruction, l’ancienne cité ouvrière de l’Abbaye organisée en trois îlots autour d’une placette sera réhabilitée en quasi-totalité, ont annoncé les élus de la Ville de Grenoble en présence du promoteur Ogic et de ses partenaires retenus pour ce projet d’ampleur.
Ces derniers auront en charge la réhabilitation de 12 bâtiments sur les 15 qui constituent la cité, tandis que Grenoble Habitat en réhabilite deux et qu’Actis, l’ancien gestionnaire de la cité, reconstruit un immeuble en lieu et place du bâtiment en U démoli en 2017.
Les travaux de réhabilitation de l’Abbaye commenceront en mai 2025. L’îlot Nord autour de la place Riboud sera le premier livré en 2026, suivi de l’îlot Sud autour de la place Bonnevay en 2027, puis de l’îlot central, place André-Charpin, en 2028.
QUE VA DEVENIR LE PROJET D’URBANISME TRANSITOIRE ?
«Après avoir eu une seconde vie, la cité de l’Abbaye va donc connaître une troisième vie», s’est félicité Yann Mongaburu. Le conseiller municipal délégué à l’urbanisme transitoire de la Ville de Grenoble a ainsi fait référence au projet provisoire baptisé « Les Volets verts« , installé depuis le printemps 2021 dans la cité de l’Abbaye.
Accueilli dans plusieurs bâtiments de l’îlot central, ce projet réunit deux types de publics : des personnes sans abri et des réfugiés à travers trois dispositifs d’accompagnement, et des acteurs du monde artistique et culturel autour du collectif Voisin et du Grand Collectif.
Cité de l’Abbaye, quartier Châtelet, janvier 2024. © Séverine Cattiaux – Place Gre’net
Alors que la convention d’occupation transitoire se termine à la mi-2024, ces occupants temporaires pourront rester jusqu’à la mi-2025 dans la cité. Et après ? «Ça peut se poursuivre ici ou ailleurs», a répondu, évasif, Yann Mongaburu. Toutefois, s’agissant des personnes hébergées, tout porte à croire qu’elles devront déménager. Mais l’élu «s’engage à ce que la Ville restitue l’offre de 80 logements sur d’autres sites».
«C’est un choix [celui de réhabiliter, Ndlr.] qui s’inscrit dans une logique de prendre soin de la Ville et, de manière générale, de s’attacher à l’existant», a expliqué Margot Belair, adjointe à l’urbanisme. Une philosophie qui ne prévalait toutefois pas quelques années plus tôt. En avril 2017, Actis et la Ville penchaient en effet en faveur de la démolition-reconstruction, moins coûteuse qu’une réhabilitation jugée trop complexe.
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