, Climat Libé Tour 2024 : inscrivez-vous à l’étape de Grenoble

Transports, rénovation industrielle, végétalisation… En 2024, Libé explore la thématique de la transition écologique lors d’une série de rendez-vous gratuits et grand public. Objectif : trouver des solutions au plus près des territoires. Troisième étape de notre seconde édition : Grenoble, les 4 et 5 octobre. Un événement réalisé en partenariat avec la métropole de Grenoble et avec le soutien du Crédit coopératif, le groupe Vyv, l’Agence de la transition écologique (Ademe), la Fondation Jean-Jaurès, Oxfam, Greenpeace, le magazine Pioche ! et Vert le média. Entrée gratuite sur inscription.

Sommes-nous prêts à affronter le changement climatique ? Vagues de chaleur, méga-canicules… Si 2023 a de très loin été l’année la plus chaude jamais enregistrée, 2024 pourrait bien pulvériser ce record. Alors que le troisième Plan national d’adaptation est en stand-by suite aux élections européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale, la France détient-elle les outils et les connaissances nécessaires pour encaisser les conséquences d’un réchauffement à + 4 °C en 2100 ?

Les grandes agglomérations figurent au rang des plus vulnérables. Pour cause : en 2050, elles accueilleront près de 75 % des quelque 10 milliards d’habitants attendus sur Terre. Et la métropole de Grenoble ne fait pas office d’exception : dans les années 2050, les projections climatiques suggèrent un thermomètre à plus de 35 degrés pendant au moins 43 jours par an. En plus d’impacter la santé, ces phénomènes sont susceptibles d’entraîner des effets en cascade sur les réseaux de transports, l’électricité, le bâti, l’économie… et de se combiner avec la sécheresse, les inondations, la qualité de l’air… aggravant ainsi les inégalités latentes.

Comment se préparer à l’inévitable ? Avons-nous encore le temps d’adapter la vi (ll) e ? Sera-t-on contraint de migrer pour survivre ? Comment travailler, se déplacer, s’amuser dans des villes en surchauffe ? Par quelles mesures d’urgence protéger les plus vulnérables ? Quels nouveaux modèles économiques prôner ? Surtout, à quoi tenons-nous vraiment ?

Entrée libre, gratuite sur inscription : cliquez ici !

Intervenants

Le vendredi 4 octobre et le samedi 5 octobre, venez rencontrer et écouter Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, et ex-coprésidente du groupe 1 du Giec, Jeanne Cherhal, chanteuse et pianiste, François Gemenne, politologue et auteur du Giec, Adama Diop, comédien, Sandra Lavorel, écologue, médaille d’or du CNRS en 2023, Christophe Aribert, chef deux étoiles au Guide Michelin, Serge Zaka, agroclimatologue, Clara Arnaud, écrivaine, Freidi Meignan, vice-président de l’ONG Mountain Wilderness, Noël Mamère, ancien candidat des Verts à la présidentielle, Charlène Descollonges, ingénieure hydrologue, Philippe Torreton, comédien, Thomas Brail, militant, fondateur du Groupe National de Surveillance des Arbres, Adélaïde Charlier, cofondatrice de Youth for Climate Belgique, Christophe Ferrari, président de la métropole de Grenoble…

Vendredi 4 octobre – A la Maison de la Culture (MC2)

Grand Théâtre

10h30. Inauguration. Christophe Ferrari, président de la métropole de Grenoble et Paul Quinio, directeur délégué de la rédaction de Libération.

De 10h45 à 11h30. Comment nous réconcilier avec la nature ? Depuis toujours l’homme entretient une relation ambivalente avec la nature. Si cette dernière est source d’inspiration et de contemplation, elle fait aussi l’objet d’une domination sans bornes et d’une exploitation irraisonnée aux conséquences dramatiques : destruction des milieux naturels, disparition des espèces animales et végétales, pollutions… Comment repenser et restaurer le lien avec la nature ? Comment utiliser ses ressources sans agresser ? En quoi protéger la biodiversité contribue à lutter contre la crise climatique, et ainsi à préserver les sociétés humaines ?

Dialogue. Avec Sandra Lavorel, écologue, médaille d’or du CNRS en 2023, et Clara Arnaud, écrivaine, prix du roman d’écologie 2024 pour Et vous passerez comme des vents fous (Actes Sud).

De 14h30 heures à 16 heures. Demain, tous migrants ? Inondations, sécheresses, ouragans… En 2023, le changement climatique a forcé plus de 23 millions de personnes à se déplacer, et pourrait contraindre, d’ici à 2050, quelque 216 millions de gens à quitter leur foyer. Ces migrations climatiques restent en grande majorité circonscrites à l’intérieur des pays, à une échelle même sous-régionale. Sommes-nous réellement capables de prévoir les flux de migrations que pourrait entraîner la crise climatique ? Qu’en est-il de la France ? Et puis, quel statut juridique à ces déplacés climatiques ? La géopolitique pourrait-elle en être bouleversée ? Migrer, est-ce finalement le meilleur moyen de s’adapter ?

Débat. Avec François Gemenne, professeur à HEC, président du Conseil scientifique de la Fondation pour la nature et l’homme, et auteur du GIEC, Adama Diop, comédien, et Magali Talandier, professeure des universités à l’Institut d’Urbanisme et de Géographie Alpine de l’Université Grenoble Alpes.

Soirée d’inauguration

De 18 heures à 18h30. Masterclass de l’écrivaine Clara Arnaud : «A quoi tenons-nous vraiment ?»

De 18h30 à 20 heures. «Grenoble à 50 °C» : comment mieux vivre en ville ? La ville, minérale et dense, est particulièrement sensible à la chaleur. Une vulnérabilité qui se renforce avec l’accélération du changement climatique. Si rien n’est fait, en 2050, petites et grandes agglomérations seront invivables : à Grenoble, les prévisions suggèrent des températures à plus de 35 degrés pendant au moins 43 jours par an et une multiplication par six du nombre de nuits tropicales. Comment lutter contre les îlots de chaleur urbains pour protéger la santé, les infrastructures et les activités ? Quels risques à la «maladaptation» ? Redonner une place à la nature en ville est-elle la clé d’un avenir meilleur ?

Débat. Avec Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, membre du Haut Conseil pour le climat et ex-coprésidente du groupe 1 du Giec, Christophe Ferrari, président de Grenoble Alpes Métropole, Adélaïde Charlier, cofondatrice de Youth for Climate Belgique, et Aymeric Bosneagu, membre de la convention citoyenne métropolitaine pour le climat.

De 20h30 à 22 heures. Spectacle «L’éloge de la Forêt» de Patrick Scheyder, avec Thomas Brail. Billetterie.

Petit théâtre

De 11h30 à 13 heures.

Le ski, c’est vraiment fini ? La France est une destination majeure pour le tourisme d’hiver. Mais le modèle économique du ski français s’essouffle : les stations de montagne sont aujourd’hui durablement affectées par la hausse des températures. Produire de la neige artificielle ne suffira pas à les sauver. Dans un récent rapport, la Cour des comptes appelle notamment à une véritable transition du secteur. A quoi ressemblera la station de ski de demain ? Quelles stratégies et politiques d’adaptation déployer pour aider les professionnels de la montagne ? Ces derniers ont-ils réellement conscience des efforts à mener dans la lutte contre le réchauffement climatique ?

Débat. Avec Fredi Meignan, vice-président de l’ONG Mountain Wilderness, Marie Dorin-Habert, biathlète et propriétaire d’un hôtel-restaurant à Corrençon-en-Vercors (Isère), Pierre Vollaire, porte-parole et vice-président de l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM), et Maël Besson, expert en transition écologique du secteur sportif et ex-chef durabilité du ministère des Sports.

De 16h à 17h30. Comment manger sans dévorer la planète ?

L’agriculture est à la fois responsable et victime du changement climatique. Elle est source d’un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre (élevage, engrais chimiques…), et subi aussi de plein fouet les aléas climatiques (hausse des températures, sécheresses, grêlons…) Face à cette dichotomie, que faire ? Comment le secteur peut-il répondre au triple enjeu de sécurité alimentaire, d’adaptation des systèmes et d’atténuation au changement climatique ? Comment dépasser les peurs et les blocages ? Un avenir plus juste et durable pour les agriculteurs est-il possible ?

Débat. Avec Serge Zaka, agroclimatologue (en visio), Christophe Aribert, chef deux étoiles au Guide Michelin, et Bruno Caraguel, directeur de la Fédération des Alpages de l’Isère.

Samedi 5 octobre – A la Maison de la Culture (MC2)

Grand Théâtre

De 11 heures à 12h30. L’économie pompe-t-elle trop d’eau ?

Si l’eau est source de vie, elle est aussi le premier pilier de notre économie, laquelle pompe en France près des trois quarts de l’eau douce. Chimie, traitement des déchets, alimentation… constituent les principaux consommateurs de l’or bleu. A Grenoble, l’industrie électronique, très gourmande, suscite des tensions après plusieurs épisodes de sécheresse. Quelles conséquences le réchauffement climatique fait-il peser sur la ressource en eau et les activités ? Doit-on repenser notre modèle économique et pencher vers plus de décroissance ?

Débat. Avec Charlène Descollonges, ingénieure hydrologue [signature à la Librairie], Catherine Dauriac, présidente de l’ONG Fashion Révolution France, et Cécile Kebbal, directrice Ressources Humaines, référente RSE de la Manufacture d’histoire Deux-Ponts.

De 14h30 à 16 heures. Quelle culture, quel futur ?

Les secteurs de l’agriculture, de l’industrie, de l’énergie et des transports concentrent les efforts en matière de transition écologique. Pourtant, la culture consomme, elle aussi, beaucoup d’énergie pour s’alimenter, se chauffer, s’éclairer, se déplacer… Une dépendance dont le monde culturel a pris plus largement conscience. Comment tendre vers une culture plus durable ? Comment repenser la mobilité des publics et des artistes ? A quels dispositifs techniques et matériaux renoncer ?

Débat. Avec le Philippe Torreton, comédien, Jeanne Cherhal, chanteuse et pianiste, Jérôme Cochet, comédien et metteur en scène, Arnaud Meunier, directeur de la MC2.

De 16 heures à 17 heures. La forêt brûle-t-elle ?

En France, les forêts – qui couvrent près de 30 % du territoire – souffrent des multiples sécheresses et de la présence exponentielle d’espèces invasives favorisées par la hausse des températures ou les importations. De quoi favoriser la recrudescence des incendies, dévastateurs pour la biodiversité, et d’entacher son rôle de puits de carbone, essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique. Comment sauver nos forêts ? Planter des arbres, vrai ou fausse bonne idée ?

Débat. Avec Thomas Brail, militant et fondateur du groupe national de surveillance des arbres (GNSA), Mathilde Messias, adjointe au directeur territorial Auvergne-Rhône-Alpes de l’Office national des forêts (ONF), et Sylvain Angerand, ingénieur forestier et coordinateur des campagnes chez Canopée Forêts Vivantes.

De 17 heures à 18 heures. Le climat n’est-il qu’une affaire de jeunes ?

Angoissés par les conséquences du réchauffement climatique et d’un avenir incertain, portés par Greta Thunberg et la Génération Climat, des jeunes citoyens en quête de sens racontent l’histoire de «leur bascule». D’HEC à l’agroécologie, de la banque aux ONG, témoignages intergénérationnels des prises de conscience, des doutes et des rêves.

Débat. Avec Noël Mamère, ancien candidat des Verts à la présidentielle, Bella Lack, militante écologiste britannique et Tanguy Descamps, jeune citoyen engagé.

Petit théâtre

De 12 heures à 13 heures. Ces terres inconnues libérées par les glaciers

Le réchauffement climatique accélère la fonte des glaces et fait émerger des terres inconnues des hommes. Des sols, des lacs, des forêts primaires que les scientifiques appellent à protéger de toute urgence des activités humaines. Derrière le drame de disparition des glaciers, quels mystères se cachent sous cette neige accumulée depuis des millénaires ? Sont-ils susceptibles d’apporter des avancées majeures à la recherche ? Comment préserver ces écosystèmes ?

Débat. Avec Jean-Baptiste Bosson, glaciologue et chercheur au Conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie, et Eric Arnal-Burtschy, artiste et chorégraphe.

De 15 heures à 16h30. Sécheresses, inondations… : qui payera la facture ?

Les records de températures mondiales continuent de tomber : l’été 2024 est le plus chaud jamais enregistré dans le monde. Des températures exceptionnelles qui favorisent les phénomènes extrêmes : sécheresses, tempêtes, inondations… En France, plus de 10 millions de maisons individuelles sont menacées par les mouvements de terrain, et plus de 18 millions de personnes au risque d’inondation. Face à multiplication de ces catastrophes, qui pour financer les dégâts ? Comment repenser le régime assurantiel au regard des défis posés par le changement climatique ?

Débat. Avec Vincent Boudières, responsable mission risques à Grenoble-Alpes Métropole et Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère et président du groupe Ecologiste Solidarité et Territoires au Sénat.

A partir de 18 heures : Mini-concert de Jeanne Cherhal

Grand Studio

De 19 heures à 20 heures. Découvrez coulisses de la création de la pièce «Je suis une montagne» d’Eric Arnal-Burtschy.

Entrée libre, gratuite sur inscription : cliquez ici !

La chronique a été générée aussi sérieusement que possible. Dans la mesure où vous désirez mettre à disposition des renseignements supplémentaires à cet article sur le sujet « Urbanisme de Grenoble » vous pouvez utiliser les contacts affichés sur notre site web. Le but de urbanisme-grenoble.com est de débattre de Urbanisme de Grenoble dans la transparence en vous donnant la visibilité de tout ce qui est mis en ligne sur ce thème sur le net Cet article, qui traite du thème « Urbanisme de Grenoble », vous est volontairement proposé par urbanisme-grenoble.com. Connectez-vous sur notre site internet urbanisme-grenoble.com et nos réseaux sociaux pour être informé des prochaines publications.

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