Suite à la réunion publique, Olivier Battle, adjoint à l’urbanisme, revient sur le projet du Plan local d’urbanisme (PLU) qui va régir la construction pour les dix prochaines années.
Quels sont les besoins en termes d’habitat ?
La ville a retenu un taux de croissance de la population de 0,82 % par an, soit une estimation de 380 habitants supplémentaires pour un effectif de 4 833 habitants au terme du PLU. Pour accueillir ces nouveaux habitants, il est prévu une répartition de 256 habitants dans quatre zones ouvertes à l’habitat totalisant 5,9 hectares de superficie et l’accueil de 124 habitants par densification du tissu urbain actuel (construction des « dents creuses » et rénovation de logements vacants). Il faut ajouter 3,35 hectares pour des terrains d’entraînements sportifs et 3,75 hectares pour un bassin de rétention.
Quels changements pour les zones constructibles ?
Elles ont été fortement revues à la baisse par rapport au précédent PLU pour tenir compte du risque inondation, de la réduction de la consommation d’espace de moitié comparée aux dix précédentes années, en conformité avec la nouvelle législation, des dispositions du Schéma de cohérence territorial (Scot) Littoral sud qui impose au moins 20 logements par hectares et 2 000 m2 de surface de plancher par hectares au minimum, 21 % de logements en dents creuses, 20 % de logements en locatifs sociaux/opération et une évolution vers 30 % de collectif.
Quelles zones seront aménageables ?
Un terrain de 9 000 m2 à l’entrée de ville ouest entre le rond-point de la Médaille militaire et l’ancienne coopérative, un autre de 2,6 hectares au sud du cimetière secteur de l’Espina avec une attention particulière à l’insertion dans la topographie et deux autres pour 2,6 hectares à l’entrée est, route d’Ortaffa.
Et pour les mobilités ?
L’objectif est de créer des voies douces supplémentaires (pistes cyclables et voies partagées piétons/vélos/voitures) pour raccorder entre elles les voies existantes et permettre de rejoindre le centre-ville sans voiture. La zone réservée à la déviation de la RD par un contournement de Bages disparaît à la demande du conseil départemental.
Et les zones agricoles et naturelles ?
Les zones agricoles augmentent de 42 hectares et les zones naturelles de 46 hectares par diminution des zones précédemment destinées à l’urbanisation future. Cela fera donc 88 hectares supplémentaires de terrains inconstructibles et protégés pour l’avenir.
La chronique a été générée aussi sérieusement que possible. Dans la mesure où vous désirez mettre à disposition des renseignements supplémentaires à cet article sur le sujet « Urbanisme de Grenoble » vous pouvez utiliser les contacts affichés sur notre site web. Le but de urbanisme-grenoble.com est de débattre de Urbanisme de Grenoble dans la transparence en vous donnant la visibilité de tout ce qui est mis en ligne sur ce thème sur le net Cet article, qui traite du thème « Urbanisme de Grenoble », vous est volontairement proposé par urbanisme-grenoble.com. Connectez-vous sur notre site internet urbanisme-grenoble.com et nos réseaux sociaux pour être informé des prochaines publications.