«Quelles sont vos idées pour transformer les entrées de ville ?» La question est adressée à tous. Une consultation en ligne lancée le 11 septembre par la Banque des territoires, via la plateforme Make.org, offre l’opportunité à qui veut d’imaginer comment les communes, à leurs portes, pourraient se montrer plus avenantes.
Urbanisme générique
Le champ est vaste et les sujets nombreux : comment transformer des paysages couverts de zones d’activités ou de supermarchés et autres enseignes contenus dans des boîtes aux affichages criards ? Quelles fonctions nouvelles introduire pour casser un certaine monomanie commerciale de la périphérie des villes ? Comment faire évoluer ces systèmes où la voiture est reine et y céder de la place aux piétons ou aux cyclistes ? Que faire des nappes goudronnées des parkings pour offrir plus d’espaces publics et de surfaces vivantes ? Enfin comment faire en sorte qu’à cet urbanisme aussi pauvre que générique se substitue des lieux où la ville puisse déjà affirmer une identité propre ? Les internautes ont jusqu’au 30 octobre 2024 pour laisser s’exprimer leurs envies et leur créativité.
Le constat de la médiocrité des entrées de villes a été établi de longue date et la situation a même eu droit à son appellation propre depuis que le magazine «Télérama», en 2010, avait publié en titre de une : «Halte à la France moche !» Mais alors que les aires les plus anciennes sont devenues de vraies zones de relégation urbaine et à l’heure où l’urgence climatique pousse à la sobriété foncière, la requalification des secteurs de périphérie est depuis 2023 une des priorités d’Action cœur de ville, ce programme national lancé en 2018 pour revivifier les centres urbains des petites et moyennes villes françaises. C’est d’ailleurs à l’occasion des sixièmes rencontres Action cœur de ville, le 10 décembre à Chartres, que les résultats de cette consultation seront présentés.
Des territoires et des investisseurs ont déjà engagé des initiatives tandis que des urbanistes, dont David Mangin, formulait des pistes de solution, la Banque des territoires, en sa qualité de premier financeur de la politique Action cœur de ville, a donc choisi d’ouvrir le débat. A croire que face à l’ampleur du problème, toute idée est bonne à prendre.
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