Inesthétiques, trop grands, l’image même de la « France moche » : après Grenoble ou Nantes, la chasse aux panneaux publicitaires a commencé à Rennes. Depuis le 12 juillet, les supports de 8m2 et 12m2, ainsi que les panneaux numériques – situés dans le centre de Rennes – sont en cours de retrait dans les 43 communes de la métropole.
La mesure avait été votée il y a deux ans, en juin 2022, dans le cadre du nouveau règlement local de publicité intercommunal (RLPi). La concertation avait pour but de « préserver le paysage du quotidien tout en garantissant la visibilité des activités locales. »
La métropole de Rennes prévoit une fin des opérations en septembre.
Promesse de campagne
Pour autant, beaucoup d’entre eux subsistent encore : à République, au cœur de Rennes, les panneaux numériques sont toujours en place – mais ne sont plus allumés. Ils seront désormais dédiés à de l’affichage papier.
Ces panneaux, installés en 2018, avaient fait grand bruit, notamment du côté des écologistes. Le groupe politique les accusait tout d’abord d’être énergivores – un écran de 2 m² consomme à lui seul 2 000 kWh/an, selon l’Ademe. Lors du conseil municipal d’avril 2021, les écologistes rennais avaient par ailleurs dénoncé une publicité « qui veut nous faire consommer toujours plus, aux dépens de la planète, dont on sait que les ressources sont limitées, mais aussi au détriment de la qualité de nos produits, dont la durée de vie est trop courte et souvent à usage unique ».
Finalement, la suppression des panneaux numériques a été accordée par la mairie en 2020, à l’occasion de l’accord de fusion entre la liste de Nathalie Appéré et celle des écologistes pour le second tour des élections municipales.
Perte de marché
Du côté de la régie publicitaire Cityz Media, chargée du retrait des panneaux publicitaires, silence radio. Et pour cause : c’est Clear Channel France, l’ancien nom de l’entreprise, qui les avait installés en 2018, et qui est titulaire du marché public. Malgré nos sollicitations, Rennes Métropole indique que Cityz Media ne « souhaite pas communiquer sur le sujet ». Pour l’entreprise, la perte de marché est en effet conséquente.
Grands axes périphériques, rues passantes : au total, ce sont près de 250 panneaux publicitaires qui vont être retirés, dont 74 supports de 8 m². Rennes va d’ailleurs devenir une ville moins publicitaire, même la nuit : les horaires d’allumage des enseignes lumineuses sont désormais réduits, avec une interdiction totale de 23 heures à 7 heures. Les vitrines, elles, devront être éteintes une heure après la fermeture de la boutique, et allumées au plus tôt une heure avant l’ouverture.
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